À quel moment on est alcoolique?

L'alcoolisme est un tabou dans notre société et pourtant il touche tellement de personne, souvent nié ou étiqueté d'alcool festif, convivial, mondain, pour décompresser, de fin de semaine....pleins d'adjectif pour le rendre acceptable, le valider dans notre esprit et faire de lui votre meilleur ami, mais n'aurait il pas un rôle plus utile et profond? dicté par notre inconscient pour se soulager d'une semaine difficile, d'une relation épuisante, de vos soucis, pour faire taire vos pensées, votre colère, votre tristesse....

Sans se référer aux articles scientifiques sur le sujet mais au vécu des patients, à la façon dont ils communiquent leur relation à l'alcool,  on peut entendre une  vraie souffrance qui peut émerger de ce comportement, mais cela reste une vraie solution pour le cerveau, qui cessera d'en être une avec le temps. Car l'addiction intervient lorsque le produit ne fait plus son effet de départ, qu'il n'apaise plus avec 1 seul verre occasionnel, qu'il ne calme plus le stress, qu'il ne change plus les idées et que la fréquence ou la récurrence s'installe. Les récepteurs du corps à l'alcool sont inhibés et la zone du cerveau spécifique à l'addition stimule le manque. L'alcool devient votre solution, une béquille, un soutien et vous ne percevrez plus à quel moment l'alcool a commencé à avoir une emprise sur vous.
Évidemment que l'alcool ne rend pas alcoolique, c'est votre état émotionnel qui donnera une raison d'intégrer la prise d'alcool comme une solution à votre mal être et votre cerveau se chargera du reste pour rendre la substance addictive en fonction de la profondeur de votre déséquilibre émotionnel.