Nous le savons, une alimentation de mauvaise qualité représente une facteur majeur dans l’augmentation des risques de maladies pouvant réduire significativement l'espérance de vie. Des scientifiques ont travaillé en ce sens pour estimer le nombre d'années imputable à ces facteurs alimentaires (GBD 2019). D'autres scientifiques ont travaillé sur un régime idéal pour la santé (commission EAT-Lancet). Et après l'analyse et croisements des données des chercheurs ont tenté d'estimer l'impact de ses choix alimentaires sur l'espérance de vie.
Pour ce faire, trois régimes alimentaires ont été testés par les chercheurs après avoir développé un modèle d’aide à la décision intégrant les données de la Global Burden Disease – GBD (USA, Europe, Chine)1:
N°1/ une alimentation de type occidentale classique,
N°2/ une alimentation la plus « optimisée » possible en termes de qualité nutritionnelle
N°3/ une alimentation intermédiaire entre les deux.
Régime occidental «classique » VS Alimentation « optimisée »
L’alimentation optimisée répondait aux critères suivants:
Et la les résultats projeté par rapport à ce modèle alimentaire « optimisé » pourrait donner jusqu'à 13 ans de vie supplémentaire. Si la transition se fait à l'âge de 20 ans en basculant sur une alimentation optimisé on obtient une espérance de vie qui augmente de 10 ans chez la femme et 13 ans chez l’homme.
Si la transition alimentation se fait plus tardivement le gars en espérance de vie reste toutefois intéressant. Si ça te dernière Super à l'âge de 60 ans, nous obtenons une espérance de vie qui augmente de huit ans chez la femme est quasiment neuf ans chez l'homme. Si elle est encore plus tardive à l'âge de 80 ans on observe un gain moyen de trois ans environ pour les deux sexes.
Des estimations considérant séparément chaque groupe alimentaire montrent que les gains d’espérance de vie les plus importants seraient obtenus en consommant davantage de légumineuses, de céréales complètes et de fruits à coques, et en réduisant la viande rouge et les aliments et viandes transformés.
Effectuer la transition vers une alimentation optimisée à un âge plus tardif permettrait aussi d’obtenir un gain intéressant d’espérance de vie, bien que moindre. Opérée à l’âge de 60 ans, la transition augmenterait l’espérance de vie de 8 ans chez les femmes et de 8,8 ans chez les hommes. Réalisée à 80 ans, elle conduirait encore à un gain moyen de 3,4 ans pour les deux sexes.
Ces données projection reste des estimations Generale obtenu par des calculs et n'intègre aucunement les variations Inter individuel, les facteurs de protection et de risques, les changements de mode de vie, ou les éventuelles progrès les traitements médicaux.
Source : Fadnes LT, Økland JM, Haaland ØA, Johansson KA. Estimating impact of food choices on life expectancy: A modeling study PLoS Med. 2022 Feb 8;19(2):e1003889.
1 L’étude GBD, coordonnée par l’IHME (Institute for Health Metrics and Evaluation), est produite par un réseau mondial de 5 647 collaborateurs dans 152 pays. L’étude de 2019 analyse 286 causes de décès, 369 maladies et blessures, ainsi que 87 facteurs de risque dans 204 pays et territoires et leur impact sur la perte de santé totale (années de vie perdues).