La carence en fer touche près de 2 milliards de personnes dans le monde, dont 14 % des adultes aux États-Unis. On distingue la carence absolue en fer, avec ou sans anémie, et l’anémie ferriprive, due à une baisse de l’hémoglobine.
Les symptômes peuvent être absents ou inclure fatigue, irritabilité, troubles de la concentration, syndrome des jambes sans repos (32–40 %), pica (40–50 %), dyspnée, intolérance à l’effort ou aggravation d’une insuffisance cardiaque.
Les tests recommandés : ferritine (<30 ng/mL hors inflammation) ou saturation en transferrine (<20 %).
Causes fréquentes : pertes sanguines (menstruations, digestives), mauvaise absorption (maladie cœliaque, chirurgie bariatrique), alimentation pauvre en fer, grossesse, maladies chroniques (MICI, IRC, insuffisance cardiaque, cancer).
Traitement :
•Fer oral (trés peu supporté)
•Fer IV : en cas d’intolérance, malabsorption, pertes chroniques, maladies inflammatoires, grossesse avancée.
Message clé : La carence en fer est fréquente et sous-diagnostiquée. Elle doit être recherchée activement chez les patients à risque, même sans anémie.